1. |
RÉSOLUTIONS
05:12
|
|||
Regarder le temps qui ne fait que passer
Grandir ne se fait pas sans y penser
Brandir ses plaies c'est les panser.
S'affranchir de ses limites et les dépasser.
L'inscrire en grosses lettres sur l'échéancier..
Contrôler le temps et prendre le rôle de l'horloger
Pour s'aiguiller, créer sa logique. Sa propre mythologie.
Saisit la force d'une vision neuve ainsi sentir l'ancienne se nuancer.
S'écarter des exemples et de tout ce qu'on nous enseigne.
S'exempter de tristesse, de ses clichés & de toute ses mises en scène.
Rester droit comme cierge, éclairé comme cierge. N'avoir de cesse d'essayer.
Allonger le temps avant qu'il ne t'allonge, des coups qu'il nous assène.
Ne jamais tourner les talons.
Éloigner de la tempe le canon
Se conserver du plomb dans la cervelle.
Du métal dans le crâne : mental d'acier.
[Refrain x2]
Ne jamais cesser de naître.
Pour se connaître soi, commencer par essayer de l'être.
Ne se mesurer qu'à soi même, être son propre ennemi, son propre maître
Convoiter l'espace, viser de grandes choses et décoller des caractères pour atteindre désastres.
Contrôler l'espace, comprendre qu'il se déplace lentement faire de chaque jour jour néfaste.
Renoncer à presser le pas, et dans cette marche vers je ne sais quoi, apprécier l'escale.
Contrôler les spasmes, le flux en ses entrailles.
Ne plus laisser l'anxiété m'influencer
& se confier au ciel.
La tête au creux de ma constellation
des nébuleuses pour dossier.
(Des étoiles dans les yeux)
Du métal dans le crâne : mental d'acier
[Refrain x2]
S'omettre
S'omettre soi et ses envies de sommets
Se délester de ces poids dans le thorax, de ces bêtes
qui sommeillent
de connecter aux étoiles, aux comètes, aux galaxies
En quête d'ataraxie, en quête de mieux se connaître
Tant de résolutions, tant de temps pour se le promettre
Une supernova en chaque instant
Une supernova en chaque instant
Nouvel univers, nouvelle ère, nouvel espace temps
[Refrain x2]
|
||||
2. |
DISSOLUTION
04:23
|
|||
J'attend toujours ma délivrance, mais les démons morts pèsent aussi lourds que les vivants. Le poids du vide, du vent. Le poids du souvenir de l'ivresse, et dans le ventre la peur d'avoir toujours su que les futurs suicidés disent vrai.
Redécouvre l'homme fait de colère,
qui ces temps - ci avait su rester discret.
Celui qui se tait en ce moment, qui patiemment attend son heure.
Qui discréditera mes discours qui d'un seul et même trait
boit et toutes les promesses de l'autre titre raie.
Et quand j'écris étrange sourire crispé, paupière étanche,
ce n'est pas à ceux qui s'attachent,
- eux qui me tiennent en otage.
Mais au suicide que je pense quand je me tue à la tâche.
Ce n'est pas juste pour les distraire
Un vide dans l'abdomen et sur ma feuille les tripes saignent.
Qu'on m'aide, qu'on m'aiguille, qu'elle substance m'administrer,
quel autre remède ? Qu'importe puisqu'à corps pendu je m'y risquerai.
Le roi de ce domaine où les perdus et les tristes règnent.
[Refrain x2]
Le roi de ces tristes plaines où les indécis traînent
Entre chant du cygne, chant des possibles et les chants des sirènes
Portez moi loin de ces voix indésirées.
Rester le roi loin de ces rêves
Amaigri, 21 grammes de moins à la dernière pesée
Un coude qui se baisse, un verre qui demeure sec, un sang qui s'épaissit
Comment rester paisible ?
Pas de réponse claire et précise puisque Damocles tient toujours son épée si proche de ma tête qu'elle embroche mes pensées !
Et quand la vie me sourit je lui reproche ses grands airs !
Si je dis que voir un ciel qui s'éclaircit me plaît
C'est que je sais que la nuit viendra s'y écraser!
Je le sais depuis des siècles, depuis gamin quand on on croyait c qu'on nous disait et qu'on nous disait qu'on s'y ferait !
Un battement de cil et un trou se creuse au pied des cyprès !
Demain est docile, en vrai je l'avais jamais vu d'aussi prêt
Il est beau grand précieux, mais trop l'observer le rend si frêle.
Le roi de ceux qui la peur d'un Demain de dépressif freine.
[Refrain x2]
Moral froissé, harassé, coeur fracassé !
Je me sens vide,
Écrasé et vide de larynx à trachée
Ouais y a rien à cracher!
(Plus rien à cracher)
Encore moins de colère !
(Pas de colère)
Que de vaines promesses,
De verbes. D'impératifs aux lèvres.
Crispé dans ma chaire, je me languis
J'attend que l'temps m'achève.
(Je reste le roi de ces muets qui ont la langue que la tristesse assèche !)
[Refrain x2]
Le roi de ces tristes plaines où les indécis traînent
Entre chant du cygne, chant des possibles et les chants des sirènes
Portez moi loin de ces voix indésirées.
Rester le roi loin de ces rêves
|
Streaming and Download help
If you like ASK, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp